6eme sujet (Deuxième partie) - Le fils déchu de Gaméra
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Glory
Glycenn
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6eme sujet (Deuxième partie) - Le fils déchu de Gaméra
I- Quand tu sais que voler, c'est mal, mais que tu le fais quand même
Il y a déjà quelques années, je suis descendue dans les mines d'Orchidia. J'y ai rencontré une entité légendaire. Elle m'a donnée une arme puissante, qui m'a servie à de nombreuses reprises. Mais j'ai eu une très mauvaise surprise. À l'intérieur de cet arc, il y avait une âme. Dangereuse, puissante. Elle m'a piégée en tentant de se libérer, et à présent, je fais tout pour qu'elle ne touche pas à ma famille. Je ne veux pas qu'elle leur fasse du mal.
Alors, tous les matins, je m'éloigne au maximum de notre camp, et je laisse sortir Arc. Si je le laisse emprisonner trop longtemps, j'ai peur que sa rage ne me submerge. Quand j'oublie ou que je ne peux pas, il a suffisamment de pouvoir pour me torturer mentalement. Il me fait voir des choses horribles. Les corps mutilés, disloqués des Illustres, ou bien que je les torture de mes mains, en y prenant du plaisir. Je ne sais pas ce qu'il espère en faisant ça. Que je craque ? Que je ne devienne celle qu'il veut que je sois ?
Alors, quand j'ai vu le mage Elysio, dans le monde elfique, l'espoir de le vaincre est revenu.
On était dans la salle de bal, et malgré mon air enjoué, j'étais complètement à plat. La nuit d'avant, Arc m'avait fait faire des cauchemars et j'avais eu une embrouille stupide avec Glory, qui avait malheureusement remarqué que je n'allais pas bien. Je suppose qu'elle m'en voulait encore, parce qu'elle avait refusé de danser avec moi. Pendant que j'étais au bar, en train de regarder vaguement le légendaire Razzia prendre une assiette complète de petits gâteaux, une fiole est brusquement apparue sous mon nez. Je me suis mise à loucher dessus, puis en relevant la tête, j'ai vu que c'était Neirda qui la tenait.
- C'est quoi ?
- La potion du mage Elysio pour que les elfes ne tombent pas malades. J'ai vu que tu n'en avais pas bu.
Un peu ébranlée, je me remis à loucher sur la fiole.
- Je ne savais pas qu'il y avait un mage.
Il arqua un sourcil.
- Tu dois être dans la lune alors. Le roi avait dit qu'un mage avait trouvé une solution.
Je soupirais en prenant la fiole.
- Je ne dors pas beaucoup en ce moment... Merci, Neirda ! fis- je en la buvant.
Il me salua en souriant puis repartit s'amuser. Un mage… J'étais songeuse. Peut- être qu'il allait arriver dans la cérémonie. Avec un peu de chance, j'arriverais à savoir où il loge. Soudain, le roi attira notre attention.
- Ha ! Vous voilà enfin, mage ! Mesdames et Messieurs, accueillez comme il se doit le sauveur du peuple elfique !
Bon, ben, je n'allais pas le rater. Je commençais à boire une coupe de ce qui semblait ne pas être de l'alcool, pendant que le mage disait deux trois mots au roi. Puis un éclat de voix attira mon attention et je recrachais aussitôt ce que j'avais avalé.
- ELYSIO ?!
J'avais très bien étudié le passé des Légendaires, et contrairement à ce que tout le monde pensait, je savais que Darkhell n'avait pas été tué par l'explosion de Jovénia. J'avais aussi appris qu'il était complètement amnésique, sans pouvoir, et que son nom de substitution était Elysio. Lorsque Neirda me l'a dit, je n'avais pas tout de suite percuté, mais maintenant qu'il y avait le visage et le nom, je ne pouvais pas me tromper. Puis les deux groupes se mirent à dire des trucs parfaitement incompréhensibles.
Moi, pour ma part, je fixais le mage, et tout devint flou autour. Darkhell… Elysio avait retrouvé ses pouvoirs d'avant, mais il n'avait pas la peau toute blanche. J'en vins rapidement à la conclusion que c'était bien Elysio qui était là, et pas Darkhell. Donc, il avait expulsé le démon de son corps. Je serrais les poings, un espoir insensé me traversant. Et si…
Pour x raisons, l'habilleuse elfique Horiny se jeta sur le roi, un couteau à la main. Je profitais du chaos général pour me cacher dans l'ombre. Je vis mes compagnons se préparer au combat, mais Glycenn refusa, pour une raison que je n'entendis pas. Tous les invités du bal étaient partis, mais j'ai assisté à toute la scène. Malgré l'urgence de la situation, j'étais impressionnée de les voir se battre. Quand le mage Elysio enleva le talisman du poignet, je me figeais. Un piranhi ! Dans l'enceinte du palais ?! Je me secouais. On s'en fiche, j'avais plus important à faire.
Finalement, les Légendaires, les Fabuleux et le mage retournèrent dans leur quartier. Je les suivis de loin, en espérant que le Légendaire Gryf ne me flairerait pas. Enfin, Elysio rentra dans sa loge, suivi quelques minutes plus tard par Gryf, à ma plus grande surprise.
« Je ne peux pas entrer maintenant, le Légendaire me repérerait. »
Mais j'avais le nécessaire. Je retournai dans mes quartiers, au grand soulagement de mes compagnons qui me cherchait partout.
Le lendemain, le mage était en état d'arrestation et emmené au tribunal. Je supposais qu'il avait avoué qu'il avait été le sorcier noir et les elfes avaient mal réagi. C'était le moment d'agir. Les Illustres étaient tous allés voir le procès, sauf moi. J'avais prétexté un coup de fatigue, ce qui n'était pas complètement faux.
J'ouvris la fenêtre du balcon et me pencha autant que possible. Ouiiiii ! Le mage avait laissé sa fenêtre ouverte. Je grimpais sur les centaines d'ornements qui constituaient le palais royal et atteint rapidement le balcon. Je me précipitais à l'intérieur et fouilla de fond en comble. Soudain une feuille, bien en évidence sur le bureau, attira mon attention. C'était une écriture ancienne, et j'eus un peu de mal à la déchiffrer.
Mais ça en valut la peine. Le parchemin parlait d'une potion permettant d'annihiler une entité parasite ! Je sautais un maximum de passages, avide de savoir où elle était. Puis le croquis d'une petite boite se pointa devant mes yeux. Je relevais brusquement la tête. Cette boite, elle était juste là, sur son bureau. Je l'ouvris, et trouva une petite fiole remplie d'un liquide verdâtre. Oui ! Enfin ! Terminé, l'arc psychopathe !
Un peu inquiète, quand même, je m'apprêtais à me plonger dans la lecture du parchemin quand des pas retentirent. Zut ! Pas le temps ! Je déguerpis par la fenêtre à la vitesse lumière.
De toute façon, on s'en fiche, j'ai la potion !
Grosse, très très grosse erreur.
II- Quand tu te rends compte que les parchemins, ça sert à être lu
Depuis, cette potion croupissait au fond de mon sac de voyage. J'étais incapable de me décider à la boire.
Mais, malheureusement pour moi, une nuit, Arc m'en fit baver plus qu'habituellement, comme s’il voulait que je me débarrasse de lui.
Je n'en pouvais plus. Même si je le défoulais, il devenait de plus en plus puissant. Je n'avais plus le choix.
Un matin, je récupérais la potion au fond du sac, je m'éloignais du campement, et je fis la plus grosse bêtise de ma vie.
J’avalai la contenue, entièrement, sans en laisser une goutte. Immédiatement, je l'entendis éclater de rire. Une douleur indicible me scia les jambes je tombais à genoux, sentant Arc prendre possession de mon corps contre mon gré. Je crois que j'ai hurlé, je ne sais plus, je ne me souviens que de la douleur, atroce, comme si le monde s'effondrait, comme si tout devenait rouge sang et douleur. Je sentis mon cœur battre dans mes tempes. Et soudain, tout s'arrête. J'ouvre les yeux, je bouge les doigts. Ah, je ne suis pas morte. J'étais à plat ventre sur le sol, et entre le brouillard de mes paupières, je vis une étrange lueur verte. Je relevais la tête et mon sang se figea. Accroupi devant moi, un sourire plaqué sur le visage, se tenait Arc, ivre de puissance. Je ne pouvais plus bouger un muscle, plus dire un mot. J'étais tétanisée par la terreur. Il releva mon menton d'un doigt.
- Tssk, tssk, tsssk… Ma chère petite Mia… Tu me retiens prisonnier depuis trop longtemps… Tu m'empêches de voir le ciel et de goûter le sang depuis trop longtemps. Tu m'as ignoré pendant tant d'années… Tu suis le chemin de ma mère, tu continues son travail de geôlière, sans te soucier de mes sentiments. En me mettant là- dedans, elle m'a enlevé tout ce que j'avais.
Il se pencha vers moi et sa bouche se colla sur mon oreille.
- Alors, à mon tour, je vais t'enlever tout ce que tu as...
Je frissonnais devant cette voix soudain suave et douce.
- Et ta seule possession, ton seul bonheur, ce sont eux, les Illustres !
Je me tendis brusquement et je sentis, plus que je ne vis, son sourire s'élargir.
- Je veux te voir crier… Je veux te voir pleurer… Je t'obligerais à me regarder me repaître de leurs entrailles… Tu verras leur peur… Et au dernier moment, je te tuerais et apporterais ton corps disloqué et sans vie à ma très chère mère Gaméra.
Il se remit face à moi, son regard planté dans le mien.
- Alors, attention, petite geôlière, attention, j'arrive…
Il lâcha mon menton et se releva, hurlant aux cieux.
- ARC ARRIVE !
Son rire maléfique le suivit tandis qu'il s’évaporait dans la forêt.
Les Illustres vaquaient à leurs occupations quand une elfe aux cheveux rouges, en larmes et complètement paniquée, déboula dans le camp. Elle trébucha et s'écrasa au sol, soulevée de hoquets. Glycenn se précipita et la mit à genoux, suivi des autres qui formèrent un cercle autour d'elle.
- Mia ? Qu'est ce qu'il se passe, on t'attaque ? Tu es blessée ?
Elle secoua la tête de gauche à droite.
- Tu as fait un cauchemar ?
- Je suis désolée… balbutia-t-elle.
- Désolée ? Mais pourquoi ?
- Je suis désolée, je… je ne voulais… pas… J'étais… sûre de pouvoir le… contenir…
- Mais de quoi tu parles ?
- Il… Il arrive…
- Qui arrive ?
- Arc !
Ce que vous devez faire :
En guise de 6ème participation, il vous est demandé de représenter le point de vue de votre/vos personnage(s) par rapport aux déclarations de Miannane.
Glycenn- Leader Unijambiste
- Messages : 20
Date d'inscription : 30/12/2019
Age : 30
Arc, Le cauchemar éveillé
-Arc, le cauchemar éveillé-
-(Sujet 6, seconde partie)-
La nuit régnait sur le camp. Les lunes brillaient dans le ciel surplombant Alysia, baignant la clairière d’une sublime lumière argentée… Tout semblait parfait. Tous, sauf l’ambiance autour du feu. Désormais, tous étaient au courant. Miannane avait libérer Arc. Ce fou dangereux semblait bien en colère contre les Illustres pour vouloir tant les faire souffrir, bien qu’il soit surtout butté contre son ancienne geôlière seulement. Depuis l’annonce de cette nouvelle plus que bouleversante, chaque membre du groupe avait une réaction différente, allant du drame absolu à l’inconscience la plus totale. Glory, elle, était entre ces deux extrêmes. Comme à son habitude, elle restait pas mal en retrait. Mais là, elle garda encore plus ses distances. Au début, elle fut, comme tout le monde, abasourdie par la nouvelle. Puis peu à peu, elle se mit à repenser à cette nuit où elle avait croisé la petite elfe dans les couloirs d’une auberge qu’ils occupaient. La petite avait l’air perturbée… Mal… Pas seule dans sa tête… Aujourd’hui, la jaguarianne comprenait bien mieux. Alors que tous s’étaient rapprochés de la petite pour l’encourager, montrer les muscles ou prouver leur bravoure, Glory, déjà en retrait, s’effaça un peu plus dans les bois. Elle avait besoin de penser.
Tous dormaient. Tous, sauf Glory. Après sa promenade philosophique du soir, elle retourna au camp. Là, elle trouva la couchette de Miannane vide. La grisette usa de ses talents de pisteuse pour retrouver la petite tête rouge à travers les nombreux arbres de lépaisse forêt environnante. Après un court instant à suivre sa trace, elle la vit enfin, les pieds ballants dans le vide, observant le paysage assise au bord de la falaise.
« -Tu fais bien de profiter de cette vue... »
La petite se redressa brusquement dans un sursaut vif. La jaguarianne, satisfaite de son petit effet de surprise, vint s’asseoir auprès de la petite tête rouge.
« -Oh… eu… oui… J’ai besoin de… m’évader… Tu comprends.. ? »
Mia avait ramasser ses jambes et les serrait contre sa poitrine. Glory gardait le silence. Bien sûr, elle la comprenait en tout point. L’isolement c’était toute sa vie ! Elle se mit un peu plus à l’aise, faisant à son tour glisser ses jambes dans le vide.
« -Tu sais Mia… Personne ne t’en veux pour ce que tu as fais. Tu as fais un choix, et nous le respectons, aussi dangereux soit-il. »
Elle marqua une pause qui sembla durer des éternités.
« -Et… Je ne suis peut-être pas la première à te dire ça… Mais… Saches que… Je donnerais ma vie pour toi. A mon égard, seule ma vie pourra payer pour celle que j’ai ôté. Elle t’était si chère… Je… ; La grisette se reprit, rose sur les joues. Elle était entrain de se tourner en mélodrame là !; J’en ai fait une affaire personnelle, presque un but même... »
Chez la petite elfe, les larmes montèrent.
« -Ça non t’es pas la première… Ils faisaient la queue pour me l’annoncer à vrai dire… Mais c’est la première fois que je l’entend de ta voix... , dit-elle avec sa voix tremblante d’émotion »
Mia était heureuse, Glory un peu gênée. Elle se jeta sur la jaguarianne pour la serrer dans ses bras comme un gros doudou. Enfin c’était le ressenti de Glory sur le coup. Mais elle referma maladroitement ses bras sur la petite. Elle en avait tant besoin. Puis… C’était pas si mal les câlins en fin de compte.
Elles passèrent le reste de la soirée à regarder les étoiles, parlant de tout et de rien. La petite se sentait déjà plus légère. Encore coupable, mais plus légère. Glory, elle, se sentait bizarre… Était-ce ce sentiment étrange et satisfaisant qu’on appelle… Le bonheur ? En tout cas, elle se sentait bercée par ce sentiment si doux, agréable et pourtant inconnu. Elle avait aider quelqu'un. C’était sans doute la première fois dans sa vie ! En tout cas c’était bien la première fois que cela lui donna du baume au cœur. C’est avec un doux sourire aux lèvres qu’elle raccompagna Mia se coucher au camp. Cette nuit là, Glory l’avait passé sur une couverture à même le sol aux côtés de la petite elfe, cette dernière ayant à peine insister pour que son amie reste avec elle. Sa gentillesse la perdra un de ces jours...
-(Sujet 6, seconde partie)-
La nuit régnait sur le camp. Les lunes brillaient dans le ciel surplombant Alysia, baignant la clairière d’une sublime lumière argentée… Tout semblait parfait. Tous, sauf l’ambiance autour du feu. Désormais, tous étaient au courant. Miannane avait libérer Arc. Ce fou dangereux semblait bien en colère contre les Illustres pour vouloir tant les faire souffrir, bien qu’il soit surtout butté contre son ancienne geôlière seulement. Depuis l’annonce de cette nouvelle plus que bouleversante, chaque membre du groupe avait une réaction différente, allant du drame absolu à l’inconscience la plus totale. Glory, elle, était entre ces deux extrêmes. Comme à son habitude, elle restait pas mal en retrait. Mais là, elle garda encore plus ses distances. Au début, elle fut, comme tout le monde, abasourdie par la nouvelle. Puis peu à peu, elle se mit à repenser à cette nuit où elle avait croisé la petite elfe dans les couloirs d’une auberge qu’ils occupaient. La petite avait l’air perturbée… Mal… Pas seule dans sa tête… Aujourd’hui, la jaguarianne comprenait bien mieux. Alors que tous s’étaient rapprochés de la petite pour l’encourager, montrer les muscles ou prouver leur bravoure, Glory, déjà en retrait, s’effaça un peu plus dans les bois. Elle avait besoin de penser.
Tous dormaient. Tous, sauf Glory. Après sa promenade philosophique du soir, elle retourna au camp. Là, elle trouva la couchette de Miannane vide. La grisette usa de ses talents de pisteuse pour retrouver la petite tête rouge à travers les nombreux arbres de lépaisse forêt environnante. Après un court instant à suivre sa trace, elle la vit enfin, les pieds ballants dans le vide, observant le paysage assise au bord de la falaise.
« -Tu fais bien de profiter de cette vue... »
La petite se redressa brusquement dans un sursaut vif. La jaguarianne, satisfaite de son petit effet de surprise, vint s’asseoir auprès de la petite tête rouge.
« -Oh… eu… oui… J’ai besoin de… m’évader… Tu comprends.. ? »
Mia avait ramasser ses jambes et les serrait contre sa poitrine. Glory gardait le silence. Bien sûr, elle la comprenait en tout point. L’isolement c’était toute sa vie ! Elle se mit un peu plus à l’aise, faisant à son tour glisser ses jambes dans le vide.
« -Tu sais Mia… Personne ne t’en veux pour ce que tu as fais. Tu as fais un choix, et nous le respectons, aussi dangereux soit-il. »
Elle marqua une pause qui sembla durer des éternités.
« -Et… Je ne suis peut-être pas la première à te dire ça… Mais… Saches que… Je donnerais ma vie pour toi. A mon égard, seule ma vie pourra payer pour celle que j’ai ôté. Elle t’était si chère… Je… ; La grisette se reprit, rose sur les joues. Elle était entrain de se tourner en mélodrame là !; J’en ai fait une affaire personnelle, presque un but même... »
Chez la petite elfe, les larmes montèrent.
« -Ça non t’es pas la première… Ils faisaient la queue pour me l’annoncer à vrai dire… Mais c’est la première fois que je l’entend de ta voix... , dit-elle avec sa voix tremblante d’émotion »
Mia était heureuse, Glory un peu gênée. Elle se jeta sur la jaguarianne pour la serrer dans ses bras comme un gros doudou. Enfin c’était le ressenti de Glory sur le coup. Mais elle referma maladroitement ses bras sur la petite. Elle en avait tant besoin. Puis… C’était pas si mal les câlins en fin de compte.
Elles passèrent le reste de la soirée à regarder les étoiles, parlant de tout et de rien. La petite se sentait déjà plus légère. Encore coupable, mais plus légère. Glory, elle, se sentait bizarre… Était-ce ce sentiment étrange et satisfaisant qu’on appelle… Le bonheur ? En tout cas, elle se sentait bercée par ce sentiment si doux, agréable et pourtant inconnu. Elle avait aider quelqu'un. C’était sans doute la première fois dans sa vie ! En tout cas c’était bien la première fois que cela lui donna du baume au cœur. C’est avec un doux sourire aux lèvres qu’elle raccompagna Mia se coucher au camp. Cette nuit là, Glory l’avait passé sur une couverture à même le sol aux côtés de la petite elfe, cette dernière ayant à peine insister pour que son amie reste avec elle. Sa gentillesse la perdra un de ces jours...
Glory- Messages : 68
Date d'inscription : 31/12/2019
Age : 27
Localisation : Alysia
Re: 6eme sujet (Deuxième partie) - Le fils déchu de Gaméra
À l’annonce de Mia, Katsuo retint son excitation. Se battre était la seule chose qu’il savait vraiment faire, et il allait y avoir un combat, un combat important contre un adversaire puissant qu’il fallait redouter. Cela faisait bien longtemps. Il allait pouvoir se dérouiller. Agité comme il l’était, ce qu’il devait arriver finit par arriver, Katsuo renversa les sceaux d’eaux qu’il tenait sur son pantalon.
Alors qu’il remplissait de nouveau les sceaux, Katsuo se rendit compte qu’il était heureux au dépend de Mia. L’elfe aux cheveux rouges semblait dévastée. L’hybride se sentit mal d’avoir réagit ainsi.
Sur le chemin du retour au camp, alors qu’il était à la recherche d’un moyen de réconforter Mia, ses yeux tombèrent sur une forme étrange dans l’ombre d’un arbre. Il s’approcha et les lumières autour du bout de bois s’évaporèrent. Katsuo attrapa le bois sombre et tordu et s’aperçut de la forme animale qu’il formait. Une idée lui rendit le sourire. Il attrapa une feuille et cassa un petit bout de la pierre sur son front et assembla le tout.
Tout content de sa trouvaille, il déboula dans le camp et s’avança vers l’elfe qui tentait sans succès de fuir ses camarades qui grouillaient autour d’elle pour la rassurer.
Voyant l’hybride s’approcher, Mia allât se réfugier à ses côtés. Il profitât de ce moment de répit pour lui tendre la poupée de bois.
- Tiens, elle n’aura peut-être pas le même effet qu’une peluche, mais j’espère qu’elle t’aidera à dormir quand même. Je crois que tu en as bien besoin.
Mia pris le bout de bois et l’observa d’un air surpris.
- Et puis je me demande si ce bout de bois ne serait pas un peu magique; quand je l’ai trouvé il était entouré de petites lueurs...
- Peut être qu’un sylvestre l’a déposé à tes pieds ou que cette poupée peut prendre vie, rétorqua Mia souriante.
Katsuo répondit à son sourire. Il était content de voir la petite elfe se détendre. Mia s’éloigna, tenant le petit chien de garde de bois contre sa poitrine.
Alors qu’il remplissait de nouveau les sceaux, Katsuo se rendit compte qu’il était heureux au dépend de Mia. L’elfe aux cheveux rouges semblait dévastée. L’hybride se sentit mal d’avoir réagit ainsi.
Sur le chemin du retour au camp, alors qu’il était à la recherche d’un moyen de réconforter Mia, ses yeux tombèrent sur une forme étrange dans l’ombre d’un arbre. Il s’approcha et les lumières autour du bout de bois s’évaporèrent. Katsuo attrapa le bois sombre et tordu et s’aperçut de la forme animale qu’il formait. Une idée lui rendit le sourire. Il attrapa une feuille et cassa un petit bout de la pierre sur son front et assembla le tout.
Tout content de sa trouvaille, il déboula dans le camp et s’avança vers l’elfe qui tentait sans succès de fuir ses camarades qui grouillaient autour d’elle pour la rassurer.
Voyant l’hybride s’approcher, Mia allât se réfugier à ses côtés. Il profitât de ce moment de répit pour lui tendre la poupée de bois.
- Tiens, elle n’aura peut-être pas le même effet qu’une peluche, mais j’espère qu’elle t’aidera à dormir quand même. Je crois que tu en as bien besoin.
Mia pris le bout de bois et l’observa d’un air surpris.
- Et puis je me demande si ce bout de bois ne serait pas un peu magique; quand je l’ai trouvé il était entouré de petites lueurs...
- Peut être qu’un sylvestre l’a déposé à tes pieds ou que cette poupée peut prendre vie, rétorqua Mia souriante.
Katsuo répondit à son sourire. Il était content de voir la petite elfe se détendre. Mia s’éloigna, tenant le petit chien de garde de bois contre sa poitrine.
Katsuo- Messages : 21
Date d'inscription : 31/12/2019
Age : 25
Localisation : Alysia
Re: 6eme sujet (Deuxième partie) - Le fils déchu de Gaméra
La pauvre Mia, avoir vécu hanté par ce démon n'a pas dû être facile. Elle aurait dû nous en parler... On aurait au moins pu nous préparer à la présence de cet être maléfique.
A Ambrosa nous avons des grimoires sur le contrôle des entités. Il faut que je parle à Glycenn de tout ça...
En attendant, même si je n'ai jamais vraiment été proche de Mia, je veux la soutenir. Etre à ses côtés pour qu'elle ne se sente pas coupable de ce qui arrive. C'est, pour l'instant, ma principale mission.
A Ambrosa nous avons des grimoires sur le contrôle des entités. Il faut que je parle à Glycenn de tout ça...
En attendant, même si je n'ai jamais vraiment été proche de Mia, je veux la soutenir. Etre à ses côtés pour qu'elle ne se sente pas coupable de ce qui arrive. C'est, pour l'instant, ma principale mission.
Ambreya- Messages : 10
Date d'inscription : 08/04/2020
Localisation : Angers
Re: 6eme sujet (Deuxième partie) - Le fils déchu de Gaméra
La révélation de Mia
J’avais appris la nouvelle en même temps que tous les autres Illustres. Je n’avais pas réagi au début, ne sachant pas très bien comment prendre l’info. Je passais le reste de la journée à me demander quelle réaction j’aurai du avoir à ce moment-là.
Mes camarades se lamentaient ou se préparaient déjà au combat, pourtant je ne ressentais pas le danger de cette menace, même en sachant que certains risquaient d’être gravement blessés. Au contraire, ce nouvel ennemi n’était juste qu’une nouvelle étape pour resserrer les liens entre les Illustres.
Le soir arriva, et comme le reste de la journée, l’ambiance dans le camp ne s’était pas améliorée, au contraire. Le repas se faisait dans un silence pesant, si étouffant que je préférais me retirer dans un coin histoire de ne pas déprimer avec les autres.
C’est sous un ciel nocturne sans nuage que je me retrouvais à réfléchir à la situation des Illustres, frappant dans le vide pour garder mes muscles activés. Cette situation était malaisante, autant pour nous que pour Mia qui devait se lamenter de son choix. Ce n’était évidemment pas de sa faute que les événements tournent de cette façon. Et se rajouter du stress inutilement ne servait qu’à ralentir la progression. Il fallait que je lui allège un peu ce poids qui devait l’étouffer.
Je laissai le mot que je venais d’écrire sur ses affaires. Heureusement qu’elle était dehors, j’aurai eu un peu de mal à lui donner le mot en face à face. Je partais me coucher, satisfait de ma journée d’entraînement. Il fallait que je sois au meilleur de ma forme dans les jours à venir, pour pouvoir les soutenir comme ils m’ont soutenu pendant tout ce temps.
Yunic- Messages : 24
Date d'inscription : 31/12/2019
Age : 25
Re: 6eme sujet (Deuxième partie) - Le fils déchu de Gaméra
Je me sentais démuni face à tout ça. Si ça avait été moi, je serais parti. Je n'aurais peut être rien dit, mais je serais parti, pour la sécurité du groupe. Mais entre l'esprit de sacrifice et la peur... Nous ne savions pas que Mia était constamment terrifiée, et ce jour là nous sommes tous tombés des nues devant ce fait accompli. Étant un piètre consolateur, je laissais passer les émotions fortes et entreprit de demander une faveur au chef.
Glycenn me pria d'attendre un peu, et surtout, de ne pas être trop dur avec elle. Mais je crois qu'elle a compris que je n'étais pas un tortionnaire.
J'attendis donc le soir pour interroger Mia, et c'est au bout de beaucoup d'excuses et de sanglots que je sus quel genre de personnage joueur et sadique était notre ennemi, et d'où il venait. Hélas je n'en savais pas vraiment plus sur ses méthodes.
Comme je paraissais neutre tout le long, je finis par lui tendre un mouchoir.
Vraiment, je me sentais de piètre consolation, mais j'espérais qu'elle comprenait que je la soutenait quand même.
"Je sais que ça peut être difficile pour elle mais... Je vous en prie, permettez moi de lui poser quelques questions sur Arc. Plus vite nous en sauront sur lui, plus vite nous seront prêts à l'affronter."
Glycenn me pria d'attendre un peu, et surtout, de ne pas être trop dur avec elle. Mais je crois qu'elle a compris que je n'étais pas un tortionnaire.
J'attendis donc le soir pour interroger Mia, et c'est au bout de beaucoup d'excuses et de sanglots que je sus quel genre de personnage joueur et sadique était notre ennemi, et d'où il venait. Hélas je n'en savais pas vraiment plus sur ses méthodes.
Comme je paraissais neutre tout le long, je finis par lui tendre un mouchoir.
"Tiens, il est fonctionnel."
...J'aurais pu dire "il est propre" comme tout le monde.
"Ne t'inquiète pas. Malgré ton imprudence, nous sommes en surnombre, nous ne le laisserons pas faire. "
Vraiment, je me sentais de piètre consolation, mais j'espérais qu'elle comprenait que je la soutenait quand même.
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