7eme sujet - " Je pense à vous "
3 participants
Page 1 sur 1
7eme sujet - " Je pense à vous "
[ SUJET 7 – « Je pense à nous » ]
Les Illustres se savent menacés par Arc. Ce dernier peut arriver d'un moment à l'autre. Ils ont compris qu'ils ne pourraient alors pas échapper au combat.
Glycenn a préféré être sincère : ils allaient devoir se préparer à mourir. Elle préférait que cela n'arrive jamais, ce pourquoi chacun devrait s'entraîner, améliorer ses techniques de combat…
… et sans doute se préparer à se dire au revoir…
Le temps de s'avouer certaines choses, afin de partir avec le cœur plus léger.
Alors les Illustres se préparent. Pour lutter. Pour Alysia.
Pour leur survie.
---
[ ce qui vous est demandé ]
Voici le fameux sujet des déclarations d'amour. Comme le précédent, il y a deux thématiques possibles :
- la déclaration à votre âme-sœur. Pour ceux qui l'ont déjà fait, postez-le, je sais qu'il y en a xD. Pour les autres, je vous propose de faire une sorte de déclaration-réponse : un premier personnage poste, en s'adressant au second. Et le second perso fait ensuite son texte, en répondant au premier. Comme une sorte de dialogue, au lieu que chacun fasse une participation dans son coin (ou alors la participation se réalise à 2, mais je trouvais cette idée sympa à tenter). Il faut juste se mettre d'accord sur qui commence (mais en privé, laissez-nous la surprise ~ :p )
et/ou
- la préparation au combat. Comment vous entraînez-vous ? Quel est votre état d'esprit à ce moment-là ?
Il est possible de lier les 2 thèmes.
~~~~
Participation de Glycenn :
« Si on lui tourne le dos… lui, il nous fera toujours face.
Si on lui tourne le dos… on ne le verra pas nous tuer. »
Glycenn se perdait parfois dans ses pensées, lorsque les Illustres ne dialoguaient pas entre eux, le soir autour du feu. Puis dès qu’elle reconnaissait la voix de Glory, Orahaj, ou bien celle de Negral, l’humaine de Sabledoray levait la tête pour s’extirper de ses songes. Elle leur donnait des instructions pour se préparer au combat, en s’entrainant ensemble par exemple.
Depuis l’annonce de Miannane, la leader sentait un mal-être grandir en elle. Et si elle les conduisait à la mort ? Cette réflexion la hantait de plus en plus. Si au fond, elle s’était avérée être une mauvaise chef ?
Depuis peu elle s’était mise à tailler ses crayons plus que jamais, de façon à en faire de petites flèches qu’elle pourrait envoyer avec son lance-pierre. Elle analysait le poids de chaque mine, réfléchissait à une tactique en ajoutant une pierre afin de les rendre plus lourds. Parfois elle trouvait des pierres plus pointues que les autres et les taillaient en forme de silex.
« Ça sera toujours plus puissant que des crayons… »
Cette réflexion lui faisait mal au cœur. Petit à petit elle se demandait si elle n’avait pas été naïve depuis le début. Parcourir Alysia et aider les Légendaires avec des crayons de couleur et un carnet à dessin ? Voilà une idée bien utopique…
Et la défense ?
Et l’attaque ?
Et la trousse de survie ?
Glycenn s’isolait, le soir, afin de s’entrainer de son côté. Elle visait des cibles dessinées sur le tronc des arbres, et lançait ses pierres taillées afin de tester leur efficacité, la force de son arme, et sa capacité à viser. Par moment elle essayait en sautant sur le côté, « parce qu’on ne restera pas toujours sur place lors d’un combat, il faut apprendre à viser en bougeant ». Qu’en serait-il de la défense ? Elle avait encore beaucoup de choses à améliorer.
Elle alla retirer une lame d’un arbre, le regard perdu dans le vague. Avant de la toucher, elle s’arrêta dans son mouvement et réalisa à quel point ils allaient souffrir face à Arc, ce demi-dieu qui voulait les exterminer. Son cœur se mit à battre plus fort. Elle se laissa glisser le long du tronc, se recroquevillant sur elle-même.
« On est inconscients… ! Et c’est de ma faute, je n’aurais jamais dû les guider là-dedans ! Ils vont tous mourir à cause de mes actes ! Et pourtant… »
Elle cacha son visage entre ses mains, effrayée.
« … Et pourtant ils sont tellement heureux d’être les Illustres ! »
L’humaine se releva et de rage, leva son poing vers le silex planté dans le tronc.
Mais une main l’arrêta avant qu’elle ne charcute la sienne contre la pierre taillée.
Glycenn se figea pendant quelques secondes. Elle suivit des yeux le bras de la personne qui venait de lui éviter une blessure grave, et ses yeux croisèrent ceux de l’elfe aux cheveux bleus. Elle balbutia :
- Neirda…
Elle sentit ses nerfs lâcher.
- Tu penses qu’on va s’en sortir… ?
N’y tenant plus, elle posa sa tête contre son buste en laissant échapper ses larmes. Une main sur sa bouche étouffait de trop gros sanglots tandis qu’elle serrait de son autre main celle de l’Elfe qui l’avait stoppée.
Plusieurs minutes passèrent, durant lesquelles l’humaine calma sa peine. Au bout d’un silence qui parut particulièrement long, elle souffla :
- Que dirais-tu de s’entrainer ensemble ?
La nuit était bien avancée lorsque les deux Illustres firent une pause dans leur entrainement. Glycenn avait demandé à Neirda de tenter de mettre feu à une pierre qu’elle avait propulsé. Ou alors elle tentait de faire juste assez d’étincelles pour lui faire une source de flammes suffisantes afin qu’il puisse contrôler sa magie.
Au passage, ils avaient mis feu à un arbre.
L’humaine de Sabledoray finit par s’asseoir dans l’herbe, pour souffler après l’entrainement. Son cœur était plus léger. A cette impression, elle leva la tête et observa l’Elfe, avec gratitude.
Les Illustres se savent menacés par Arc. Ce dernier peut arriver d'un moment à l'autre. Ils ont compris qu'ils ne pourraient alors pas échapper au combat.
Glycenn a préféré être sincère : ils allaient devoir se préparer à mourir. Elle préférait que cela n'arrive jamais, ce pourquoi chacun devrait s'entraîner, améliorer ses techniques de combat…
… et sans doute se préparer à se dire au revoir…
Le temps de s'avouer certaines choses, afin de partir avec le cœur plus léger.
Alors les Illustres se préparent. Pour lutter. Pour Alysia.
Pour leur survie.
---
[ ce qui vous est demandé ]
Voici le fameux sujet des déclarations d'amour. Comme le précédent, il y a deux thématiques possibles :
- la déclaration à votre âme-sœur. Pour ceux qui l'ont déjà fait, postez-le, je sais qu'il y en a xD. Pour les autres, je vous propose de faire une sorte de déclaration-réponse : un premier personnage poste, en s'adressant au second. Et le second perso fait ensuite son texte, en répondant au premier. Comme une sorte de dialogue, au lieu que chacun fasse une participation dans son coin (ou alors la participation se réalise à 2, mais je trouvais cette idée sympa à tenter). Il faut juste se mettre d'accord sur qui commence (mais en privé, laissez-nous la surprise ~ :p )
et/ou
- la préparation au combat. Comment vous entraînez-vous ? Quel est votre état d'esprit à ce moment-là ?
Il est possible de lier les 2 thèmes.
~~~~
Participation de Glycenn :
« Si on lui tourne le dos… lui, il nous fera toujours face.
Si on lui tourne le dos… on ne le verra pas nous tuer. »
Glycenn se perdait parfois dans ses pensées, lorsque les Illustres ne dialoguaient pas entre eux, le soir autour du feu. Puis dès qu’elle reconnaissait la voix de Glory, Orahaj, ou bien celle de Negral, l’humaine de Sabledoray levait la tête pour s’extirper de ses songes. Elle leur donnait des instructions pour se préparer au combat, en s’entrainant ensemble par exemple.
Depuis l’annonce de Miannane, la leader sentait un mal-être grandir en elle. Et si elle les conduisait à la mort ? Cette réflexion la hantait de plus en plus. Si au fond, elle s’était avérée être une mauvaise chef ?
Depuis peu elle s’était mise à tailler ses crayons plus que jamais, de façon à en faire de petites flèches qu’elle pourrait envoyer avec son lance-pierre. Elle analysait le poids de chaque mine, réfléchissait à une tactique en ajoutant une pierre afin de les rendre plus lourds. Parfois elle trouvait des pierres plus pointues que les autres et les taillaient en forme de silex.
« Ça sera toujours plus puissant que des crayons… »
Cette réflexion lui faisait mal au cœur. Petit à petit elle se demandait si elle n’avait pas été naïve depuis le début. Parcourir Alysia et aider les Légendaires avec des crayons de couleur et un carnet à dessin ? Voilà une idée bien utopique…
Et la défense ?
Et l’attaque ?
Et la trousse de survie ?
Glycenn s’isolait, le soir, afin de s’entrainer de son côté. Elle visait des cibles dessinées sur le tronc des arbres, et lançait ses pierres taillées afin de tester leur efficacité, la force de son arme, et sa capacité à viser. Par moment elle essayait en sautant sur le côté, « parce qu’on ne restera pas toujours sur place lors d’un combat, il faut apprendre à viser en bougeant ». Qu’en serait-il de la défense ? Elle avait encore beaucoup de choses à améliorer.
Elle alla retirer une lame d’un arbre, le regard perdu dans le vague. Avant de la toucher, elle s’arrêta dans son mouvement et réalisa à quel point ils allaient souffrir face à Arc, ce demi-dieu qui voulait les exterminer. Son cœur se mit à battre plus fort. Elle se laissa glisser le long du tronc, se recroquevillant sur elle-même.
« On est inconscients… ! Et c’est de ma faute, je n’aurais jamais dû les guider là-dedans ! Ils vont tous mourir à cause de mes actes ! Et pourtant… »
Elle cacha son visage entre ses mains, effrayée.
« … Et pourtant ils sont tellement heureux d’être les Illustres ! »
L’humaine se releva et de rage, leva son poing vers le silex planté dans le tronc.
Mais une main l’arrêta avant qu’elle ne charcute la sienne contre la pierre taillée.
Glycenn se figea pendant quelques secondes. Elle suivit des yeux le bras de la personne qui venait de lui éviter une blessure grave, et ses yeux croisèrent ceux de l’elfe aux cheveux bleus. Elle balbutia :
- Neirda…
Elle sentit ses nerfs lâcher.
- Tu penses qu’on va s’en sortir… ?
N’y tenant plus, elle posa sa tête contre son buste en laissant échapper ses larmes. Une main sur sa bouche étouffait de trop gros sanglots tandis qu’elle serrait de son autre main celle de l’Elfe qui l’avait stoppée.
Plusieurs minutes passèrent, durant lesquelles l’humaine calma sa peine. Au bout d’un silence qui parut particulièrement long, elle souffla :
- Que dirais-tu de s’entrainer ensemble ?
La nuit était bien avancée lorsque les deux Illustres firent une pause dans leur entrainement. Glycenn avait demandé à Neirda de tenter de mettre feu à une pierre qu’elle avait propulsé. Ou alors elle tentait de faire juste assez d’étincelles pour lui faire une source de flammes suffisantes afin qu’il puisse contrôler sa magie.
Au passage, ils avaient mis feu à un arbre.
L’humaine de Sabledoray finit par s’asseoir dans l’herbe, pour souffler après l’entrainement. Son cœur était plus léger. A cette impression, elle leva la tête et observa l’Elfe, avec gratitude.
Glycenn- Leader Unijambiste
- Messages : 20
Date d'inscription : 30/12/2019
Age : 30
Entraînement intensif pour une vie meilleure + Sentiments refoulés
Entraînement intensif pour une vie meilleure
Le plan été annoncé, ne restait plus qu’à le mettre en œuvre. Les prochaines semaines à venir allaient être intensives. Tous allaient devoir se mettre (ou se remettre) en condition pour affronter Arc, l’ennemi tout frais de la troupe. Certains se reposaient sur les acquis et d’autres, au contraire, se faisaient souffrance pour retrouver leur forme d’antan ou en trouver une toute nouvelle pour d’autres. C’est avec le cœur rempli de détermination que les coups fusaient et s’entrechoquaient pour tenter de se surpasser de jours en jours. Glory, contrairement à beaucoup d’autres, ne prenait pas part à l’entraînement collectif. Elle avait besoin de calme et de solitude, de sereine-té pour se concentrer, reproduisant les conditions d’entraînement qu’elle suivait à l’époque aux côtés du Comte de Montélfico. Mais désormais, le combat n’allait pas être une simple baston de rue qui dégénère ni même un assassinat qui tourne mal, mais bel et bien contre l’équivalent d’un dieu.
Cela allait faire près de deux jours que chacun avait établi des habitudes à l’entraînement, passant des horaires au lieux . Pendant que les uns préféraient les plaines rocailleuses au levé du soleil, d’autres favorisaient le calme de la forêt ou même le pied des montagnes au couché de la lune. Glory, elle, avait choisie une cascade imposante qui découlait sur une douce rivière entourée d’une épaisse forêt. Un lieu paisible ressemblant fortement aux jardins du Comte. Tant de nostalgie… A chaque fins de journées, elle en profitait pour ramener de l’eau dans de grands sceau en les portant à bout de bras. Ce court chemin était effectué en trottinant, histoire de garder la forme en plus de l’entraînement plus que coriace. En effet, à ce moment précis, Glory remerciait son ancien mentor pour lui avoir tant enseigner. Chaque exercices pratiqués à ses côtés, la grisette les reproduisait avec justesse et précision, au geste près. Son programme était très chargé. Elle prenait la tâche très à cœur.
« -Je ferrais tout pour Mia… tout, jusqu’à ne plus pouvoir rien faire du tout !»
Telle était sa devise. Cette seule pensé lui redonnait courage et foi envers elle-même, l’emplissant d’une détermination en béton.
Chaque exercices étaient très physiques, autant l’un que l’autre : entraînement au corps à corps contre des troncs, contre la montre d’escalade sur la falaise derrière la cascade, travail d’agilité en se déplaçant de branches en branche saussi vite que possible et de manière méthodique, allant même jusqu’à résister, debout, à la puissance de la cascade rien qu’en gainant son corps sous l’immense chute d’eau gelée !
On aurait put penser la jagarianne folle de s’affliger un tel entraînement, mais à ses yeux c’était nécessaire. Il le fallait pour pouvoir gagner en force, en puissance, en assurance et en endurence, en mental ! Au bout de la deuxième journée d’isolement seulement, les résultats étaient là. Sa force était sous un meilleur contrôle et sa vitesse nettement plus vive. Sûrement qu’au bout de la semaine, elle aurait entièrement retrouvé ses capacités physiques de l’assassin qu’elle était autrefois. Elle était sur la bonne voie ! Son corps d’enfant avait l’air bien plus sérieux, les muscles à vif du fait des exercices physiques épouvantables. Désormais, même les rochers ne lui résistaient plus. Les griffes aussi dangereuses que des sabres, elle pourfendait bien des roches, laissant de sales traces profondes dans le granit. Mais elle gardait tout de même son arme secrète pour ce crétin d’arbuste qui parle. Elle posa une main frémissante sur un de ses katseye. Si jamais Arc croit pouvoir s’en sortir indemne, il aura à faire à son Chakounia. Les joyaux jaunes qu’elle portait à ses bras luisaient d’une lueur argentée sous la lune. A croire que la détermination de la jaguarianne se reflétait à l’intérieure.
Le soir, elle retrouvait les membres au repos, comme elle, autour du feu. Elle mangeait avec eux, buvait un peu puis puis filait dans un arbre pour s’allonger et se reposer, comme à son habitude. C’était le seul moment de la journée où elle ne faisait rien de physique à proprement parler. Son seul moment de répit, la seule pause qu’elle s’autorisait. Mais dès l’aube, la grisette était debout, en chemin pour la cascade. Elle s’était enfin donner un but dans sa misérable vie : sauver ses amis, sauver Mia, sauver Alysia.
Sentiments refoulés
Ça va faire un bon bout de temps que je fais partie des Illustres. Et faisant partie des trois premiers membres, j’ai eu l’occasion de tous les voir arrivés uns par uns, de pouvoir les observer, les « étudier »… Ils sont tous unique en leur genre, ça, y a pas à dire. C’est d’ailleurs amusant à voir comment chacun réagit à sa façon face à l’arrivée d’Arc. Il faut dire que je suis un cas aussi… Mais le plus amusant dans tout ça, c’est que les petits tourtereaux du groupe se jettent enfin à l’eau. Petit à petit, les couples ce concrétisent… Si c’est pas beau ça ? C’est dommage. Il ne survivrons pas longtemps selon qui restera et qui se fera ôter la vie par cet arbuste maléfique.
Personnellement, je ne crains plus la mort. Après tout, vous m’avez regarder..? J’ai plus rien à perdre… Je n’aime personne et personne ne m’aime. Comment ça, y a encore Esthéban.. ? Me parlez pas de lui.. ! Vous voulez que j’m’énerve ou quoi ?! (soupir) Lui… C’est un cas particulier… J’ai plus envie de rien avec lui… Bien que lui reste très accrocher à cet espoir ridicule qu’on se remette ensemble. Quel imbécile…
Si je restreins ma vision au groupe, j’ai bel et bien raison en disant que personne ne m’aime (amoureusement parlant… je suppose…). Et ça tombe bien, parce que j’aime personne en retour. Et ce malgré le fait que niveau mec ben… On est bien fournit, malgré une majorité féminine. D’ailleurs, on est bien garnie aussi niveau bouts de femmes… Certaines sont plus douces que d’autres, d’autre plus viriles (en tout cas c’est ce qu’elles font croire… N’est-ce pas m’dame Orahaj…). Moi, je ne me case pas vraiment dans une de ces catégories… Je me considère plus comme… fantôme. C’est pas souvent que je participe aux grandes discutions le soir autour du feu… Je préfère m’isoler, réfléchir, me perdre dans mes pensées… Je rêve, de quoi, de plein de choses. Je rêve de comment ma vie aurait pût finir si je serait restée à Jaguarys, ce qui aurait pût m’arriver si j’étais restée avec Esthéban, comment était ma mère, avec le peu de description que mon père m’a donné (rarement mais ça m’arrive), ...
Je rêve parfois également de comment me refaire une vie… Amoureusement parlant. Je sais, ça surprend mais… J’ai encore une minime once d’espoir pour retrouver l’amour, pourquoi pas. Mais c’est à peine si ce sentiment existe encore chez moi. Surtout depuis que j’ai lu ce carnet que mon père m’avait donner sans que je m’en rende compte avant que je parte pour l’Arbore… Mais ce n’est qu’un détail. Je verrais bien de quoi l’avenir est fait. En tout cas, si vous espérez une déclaration d’amour fou pour l’un d’entre eux, ben… Sachez que c’est pas du tout au programme !
Sur ce, je vous laisse avec les récits en commun des autres Illustres qui ont des vies bien plus intéressantes que la mienne. On se revoit au prochain sujet…
(pour les curieux, voici les croquis du fond de l'illustration précédente! )
Le plan été annoncé, ne restait plus qu’à le mettre en œuvre. Les prochaines semaines à venir allaient être intensives. Tous allaient devoir se mettre (ou se remettre) en condition pour affronter Arc, l’ennemi tout frais de la troupe. Certains se reposaient sur les acquis et d’autres, au contraire, se faisaient souffrance pour retrouver leur forme d’antan ou en trouver une toute nouvelle pour d’autres. C’est avec le cœur rempli de détermination que les coups fusaient et s’entrechoquaient pour tenter de se surpasser de jours en jours. Glory, contrairement à beaucoup d’autres, ne prenait pas part à l’entraînement collectif. Elle avait besoin de calme et de solitude, de sereine-té pour se concentrer, reproduisant les conditions d’entraînement qu’elle suivait à l’époque aux côtés du Comte de Montélfico. Mais désormais, le combat n’allait pas être une simple baston de rue qui dégénère ni même un assassinat qui tourne mal, mais bel et bien contre l’équivalent d’un dieu.
Cela allait faire près de deux jours que chacun avait établi des habitudes à l’entraînement, passant des horaires au lieux . Pendant que les uns préféraient les plaines rocailleuses au levé du soleil, d’autres favorisaient le calme de la forêt ou même le pied des montagnes au couché de la lune. Glory, elle, avait choisie une cascade imposante qui découlait sur une douce rivière entourée d’une épaisse forêt. Un lieu paisible ressemblant fortement aux jardins du Comte. Tant de nostalgie… A chaque fins de journées, elle en profitait pour ramener de l’eau dans de grands sceau en les portant à bout de bras. Ce court chemin était effectué en trottinant, histoire de garder la forme en plus de l’entraînement plus que coriace. En effet, à ce moment précis, Glory remerciait son ancien mentor pour lui avoir tant enseigner. Chaque exercices pratiqués à ses côtés, la grisette les reproduisait avec justesse et précision, au geste près. Son programme était très chargé. Elle prenait la tâche très à cœur.
« -Je ferrais tout pour Mia… tout, jusqu’à ne plus pouvoir rien faire du tout !»
Telle était sa devise. Cette seule pensé lui redonnait courage et foi envers elle-même, l’emplissant d’une détermination en béton.
Chaque exercices étaient très physiques, autant l’un que l’autre : entraînement au corps à corps contre des troncs, contre la montre d’escalade sur la falaise derrière la cascade, travail d’agilité en se déplaçant de branches en branche saussi vite que possible et de manière méthodique, allant même jusqu’à résister, debout, à la puissance de la cascade rien qu’en gainant son corps sous l’immense chute d’eau gelée !
On aurait put penser la jagarianne folle de s’affliger un tel entraînement, mais à ses yeux c’était nécessaire. Il le fallait pour pouvoir gagner en force, en puissance, en assurance et en endurence, en mental ! Au bout de la deuxième journée d’isolement seulement, les résultats étaient là. Sa force était sous un meilleur contrôle et sa vitesse nettement plus vive. Sûrement qu’au bout de la semaine, elle aurait entièrement retrouvé ses capacités physiques de l’assassin qu’elle était autrefois. Elle était sur la bonne voie ! Son corps d’enfant avait l’air bien plus sérieux, les muscles à vif du fait des exercices physiques épouvantables. Désormais, même les rochers ne lui résistaient plus. Les griffes aussi dangereuses que des sabres, elle pourfendait bien des roches, laissant de sales traces profondes dans le granit. Mais elle gardait tout de même son arme secrète pour ce crétin d’arbuste qui parle. Elle posa une main frémissante sur un de ses katseye. Si jamais Arc croit pouvoir s’en sortir indemne, il aura à faire à son Chakounia. Les joyaux jaunes qu’elle portait à ses bras luisaient d’une lueur argentée sous la lune. A croire que la détermination de la jaguarianne se reflétait à l’intérieure.
Le soir, elle retrouvait les membres au repos, comme elle, autour du feu. Elle mangeait avec eux, buvait un peu puis puis filait dans un arbre pour s’allonger et se reposer, comme à son habitude. C’était le seul moment de la journée où elle ne faisait rien de physique à proprement parler. Son seul moment de répit, la seule pause qu’elle s’autorisait. Mais dès l’aube, la grisette était debout, en chemin pour la cascade. Elle s’était enfin donner un but dans sa misérable vie : sauver ses amis, sauver Mia, sauver Alysia.
Sentiments refoulés
Ça va faire un bon bout de temps que je fais partie des Illustres. Et faisant partie des trois premiers membres, j’ai eu l’occasion de tous les voir arrivés uns par uns, de pouvoir les observer, les « étudier »… Ils sont tous unique en leur genre, ça, y a pas à dire. C’est d’ailleurs amusant à voir comment chacun réagit à sa façon face à l’arrivée d’Arc. Il faut dire que je suis un cas aussi… Mais le plus amusant dans tout ça, c’est que les petits tourtereaux du groupe se jettent enfin à l’eau. Petit à petit, les couples ce concrétisent… Si c’est pas beau ça ? C’est dommage. Il ne survivrons pas longtemps selon qui restera et qui se fera ôter la vie par cet arbuste maléfique.
Personnellement, je ne crains plus la mort. Après tout, vous m’avez regarder..? J’ai plus rien à perdre… Je n’aime personne et personne ne m’aime. Comment ça, y a encore Esthéban.. ? Me parlez pas de lui.. ! Vous voulez que j’m’énerve ou quoi ?! (soupir) Lui… C’est un cas particulier… J’ai plus envie de rien avec lui… Bien que lui reste très accrocher à cet espoir ridicule qu’on se remette ensemble. Quel imbécile…
Si je restreins ma vision au groupe, j’ai bel et bien raison en disant que personne ne m’aime (amoureusement parlant… je suppose…). Et ça tombe bien, parce que j’aime personne en retour. Et ce malgré le fait que niveau mec ben… On est bien fournit, malgré une majorité féminine. D’ailleurs, on est bien garnie aussi niveau bouts de femmes… Certaines sont plus douces que d’autres, d’autre plus viriles (en tout cas c’est ce qu’elles font croire… N’est-ce pas m’dame Orahaj…). Moi, je ne me case pas vraiment dans une de ces catégories… Je me considère plus comme… fantôme. C’est pas souvent que je participe aux grandes discutions le soir autour du feu… Je préfère m’isoler, réfléchir, me perdre dans mes pensées… Je rêve, de quoi, de plein de choses. Je rêve de comment ma vie aurait pût finir si je serait restée à Jaguarys, ce qui aurait pût m’arriver si j’étais restée avec Esthéban, comment était ma mère, avec le peu de description que mon père m’a donné (rarement mais ça m’arrive), ...
Je rêve parfois également de comment me refaire une vie… Amoureusement parlant. Je sais, ça surprend mais… J’ai encore une minime once d’espoir pour retrouver l’amour, pourquoi pas. Mais c’est à peine si ce sentiment existe encore chez moi. Surtout depuis que j’ai lu ce carnet que mon père m’avait donner sans que je m’en rende compte avant que je parte pour l’Arbore… Mais ce n’est qu’un détail. Je verrais bien de quoi l’avenir est fait. En tout cas, si vous espérez une déclaration d’amour fou pour l’un d’entre eux, ben… Sachez que c’est pas du tout au programme !
Sur ce, je vous laisse avec les récits en commun des autres Illustres qui ont des vies bien plus intéressantes que la mienne. On se revoit au prochain sujet…
(pour les curieux, voici les croquis du fond de l'illustration précédente! )
Glory- Messages : 68
Date d'inscription : 31/12/2019
Age : 27
Localisation : Alysia
Neferet aime ce message
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum